Si le secteur note la perspective d’une mission sur les ensembles indépendants et l’annonce d’un fonds de coproduction dont il reste à préciser les contours, nombre de sujets restent en suspens.

Quelle est l’ambition ministérielle :

  • pour la musique de création – particulièrement fragilisée ?
  • pour les festivals qui ne font l’objet d’aucune intention dans les annonces du jour ?
  • pour les institutions musicales, qui attendent, à l’issue d’un travail de plus de deux années, la signature officielle du pacte lyrique et symphonique par les parties impliquées ?

La mise en œuvre de ces mesures ne pourra se passer de moyens budgétaires consolidés. Nous saluons les efforts de la ministre, qui a affirmé son engagement à les défendre dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances 2024.

Néanmoins, il est aujourd’hui essentiel pour l’ensemble du secteur musical, permanent et indépendant, que son travail soit reconnu à la hauteur de sa contribution. Des engagements doivent être pris : aux structures et aux professionnels de porter la mise en œuvre de leur mission de service public, à l’État et aux collectivités territoriales de garantir leur réalisation en renforçant leur coopération.

Nous comptons sur l’État pour faire vivre les instances de concertation prévues par la loi au niveau régional, comme les conférences territoriales de l’action publique, afin de garantir l’égalité d’accès à la culture sur le territoire et mobiliser les collectivités, là où elles ne le sont pas.

Nous restons dans l’attente d’un signal fort.

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